Tapis rouge au gouvernement pour Royal ?

lundi 10 septembre 2012

alérie va être ravie…. Lundi 3 septembre sur Canal +, la porte parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem déclarait que le gouvernement envisageait de lui trouver une « fonction »…  Elle ? C’est Ségolène Royale bien entendu. Amie/ennemie des médias mais jamais sans savoir-faire vis-à-vis de la presse, l’ancienne candidate à la présidentielle de 2007, alors en déplacement en Afrique du Sud, confiait au Figaro du 3 septembre son malaise et ses états d’âmes après sa défaite aux élections législatives de juin. Humiliation selon elle encore accentuée par l’attaque tweetée de Valérie Trierweller qu’elle qualifie  de « double choc».  «La Rochelle, c’est une injustice. Un crash. Un accident de parcours. Je ne mérite pas ça», assurait Ségolène Royal, depuis Le Cap où elle assistait au congrès de l’Internationale Socialiste. «Subir une humiliation comme cela, sous plusieurs angles, c’est violent», dit-elle encore avant d’admettre qu’elle avait envisagé de faire une retraite religieuse. « J'éprouvais le besoin d'un retour sur soi, d'une remise en place de la hiérarchie des priorités », a-t-elle dit avant d’ajouter  avoir « besoin de temps » pour remonter sur la scène politique.

 

Le président lui avait proposé le ministère de la justice

Non avare de confidence, Ségolène Royale poursuit en révélant qu’au lendemain de la présidentielle, François Hollande lui avait proposé le poste de Grade des Sceaux mais qu’elle a préféré poursuivre sa conquête de l’Assemblée Nationale brisée par sa défaite. Empathique, Najat Vallaud-Belkacem compatissait sur Canal+ : « Elle a eu une année difficile » et « Son utilité est d'ores et déjà avérée et on saura sans doute lui trouver une fonction, une responsabilité qui permette aux Français de continuer à bénéficier de son expérience et de son volontarisme ». Tapis rouge pour la Royale ? En tous les cas, sa réponse à ces sollicitations est en demi-teinte. « Je ne vais pas entrer au couvent » ironise-t-elle avant de se justifier : « Je ne veux pas qu'on parle d'un point de chute, c'est dégradant.  Je ne suis pas dans la chute. Je n'ai pas besoin de lot de consolation. On a parlé de tout cela avec François, il a le souci de rassembler les compétences. Si je peux être utile, j'assumerai les responsabilités que l'on me proposera ».

Véronique Pierron

 

Laisser un commentaire