Manuel Valls : « l'année 2015 sera l'année du retour de la croissance »

jeudi 19 mars 2015
AP

Le Premier ministre a effectué son premier déplacement à la Commission européenne depuis sa prise de fonctions, il y a un tout juste un an. Au cours de son entretien avec le Président de la Commission européenne, le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker, et les commissaires européens, Manuel Valls a réaffirmé que Paris tiendrait ses objectifs de réduction de son déficit public et a confirmé la poursuite des réformes. « Tout nouvel effort qui se traduirait par un affaiblissement de la croissance ne serait pas sérieux », a affirmé le Premier ministre qui a ajouté que Paris « tiendrait ses engagements budgétaires ». « L'année 2015 sera l'année du retour de la croissance », a assuré le ministre rappelant au passage l'octroi par la Commission d'un délai supplémentaire de deux ans pour rétablir le déficit public sous la barre des 3% du PIB d'ici à 2017. « Ces délais seront respectés », a promis le Premier ministre. « Rien n'interrompra l'élan des réformes qui a été engagé, j'y veillerai jusqu'au dernier jour de mon mandat », a affirmé Manuel Valls soulignant qu'il serait « extrêmement vigilant à ne pas casser la croissance qui aujourd’hui revient, en France comme en Europe ».

Déficit réduit d'ici à 2017

La Commission européenne souhaite que le déficit public de la France atteigne 4,0% du PIB en 2015 (contre 4,1% initialement promis par Paris) ; 3,4% en 2016 ; et enfin 2,8% en 2017. En d'autres termes, cela suppose 4 milliards d'euros de mesures additionnelles afin de réduire le déficit à 4%. « Un montant qui sera réalisé », a réaffirmé le chef du Gouvernement. Et d'ajouter, « nous aurons l'occasion avec la Commission d'évoquer les années 2016 et 2017, en tenant compte de nombreux facteurs ». « Je n'engagerai jamais mon pays et donc le gouvernement sur une voie qui serait contraire à l'objectif que nous nous sommes donnés en matière de croissance », a-t-il assuré.

Vanessa Gondouin-Haustein

Pour en savoir plus:

Valls à Bruxelles (Les Echos)

 

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