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Nom: Luc Hallade
Position actuelle: Ambassadeur de France en RDC

Luc Hallade, né le 8 mai 1957, a fait de brillantes études avant de devenir haut fonctionnaire de la République. Diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, il obtient également le diplôme de l’Ecole du Commissariat de la Marine ainsi qu’une maîtrise en droit.

A l’âge de 21 ans, il commence à travailler au sein du ministère de la Défense de Yvon Bourges. Après neuf ans passés au sein du cabinet, il est nommé en 1987 chargé de mission pour la coopération régionale auprès du Préfet de la Réunion. C’est à cette date que l’homme commence à se familiariser avec les pays de l’Océan Indien, une zone dans laquelle il passera une grande partie de sa carrière.

En 1989, Luc Hallade devient assistant au Secrétariat général de la Commission de l’Océan Indien à Port-Louis (Ile Maurice). 4 ans plus tard, il fait ses premiers pas en Afrique avec le titre de Conseiller à la mission de coopération et d’action culturelle à Bangui, puis
à Abidjan (de 1995 à 1997). Pendant ces années, M. Hallade découvre la République Centrafricaine ainsi que la Côte d’Ivoire, des pays dont il ne connaissait presque rien jusqu’alors.

Puis, le fonctionnaire rentre à Paris où, affecté au Ministère des Affaires Étrangères, il devient Secrétariat d’État à la Coopération et à la Francophonie en novembre 1997.

Deux ans plus tard, il repart en Afrique centrale, au Cameroun plus précisément, estampillé de la fonction de Conseiller de Coopération et d’Action Culturelle à Yaoundé. Ce n’est qu’en 2003 que Luc Hallade pose enfin ses valises en République Démocratique du Congo (RDC). Son mandat de Premier Conseiller à Kinshasa lui permet de rester quatre ans dans cet énorme pays de plus de 70 millions d’habitants.

Le 3 juillet 2008, il est promu et envoyé aux Comores pour y remplacer Christian Jacob. A Moroni, il occupe désormais le poste d’Ambassadeur plénipotentiaire de France auprès de l'Union des Comores. Un an après sa nomination, il doit gérer la situation de crise provoquée par l’accident d’un avion de la compagnie Yemenia, au cours duquel 152 passagers trouvèrent la mort. Des tensions agitent son mandat, notamment sur fond de contentieux avec Mayotte, à tel point que des officiels comoriens réclament son départ. Mais « heureusement, confiait-il le 27 juin 2011, cette crise est maintenant derrière nous. »

Le 1er juillet 2011, après 3 ans d’activités aux Comores, il quitte l’Océan Indien pour retrouver Kinshasa en RDC. Nommé par Nicolas Sarkozy, il y retrouve le poste d’Ambassadeur de France dans un pays en plein remous. Un pays pourtant « dont la stabilité est essentielle au développement de toute l'Afrique centrale » estimait-il fin juin 2011.

Alors qu’en avril 2012, la rébellion du M23 génère des conflits ouverts avec l’armée régulière, l’Ambassadeur suit de près le mouvement des 230.000 nouveaux déplacés au Nord-Kivu (au Nord-Est du pays). Les 10 et 11 septembre, le représentant français se déplace dans la province pour rendre compte des besoins humanitaires que de tels afflux génèrent. A cette occasion, le diplomate français a aussi rappelé la disponibilité de la France à jouer un rôle actif au Conseil de sécurité des Nations unies et à l'UE notamment, pour la recherche d'une sortie de crise, du rétablissement de l'autorité de l'État et de la sécurisation des populations.

Un mois plus tard, il soutient l’organisation du XIVème sommet de la francophonie du 13 et 14 octobre 2012, conférence des chefs d’Etat et de gouvernement, ayant « le français en partage ». A l’occasion de son discours du 14 juillet 2012, l’ambassadeur rappelait : « La France a soutenu la candidature de la RDC à l'organisation de cette grande manifestation. Et ça n'est que justice, quand on se souvient qu'en 1991, le Zaïre à l'époque devait déjà l'accueillir et qu'en 2012, plus de 20 ans après, la RDC est devenue par sa population le 1er pays francophone du monde. »

Au cours de sa carrière, plusieurs distinctions lui ont été remises. En 1999, Luc Hallade est notamment  fait Chevalier de l’ordre national du mérite. Dix ans plus tard, le 10 avril 2009, il devenait Chevalier de la Légion d’honneur.

 

 

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