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Résumé:

La direction de l’Union européenne, rattachée au secrétariat général du Quai d’Orsay, a été créée en mars 2009 par l’arrêté relatif à la réorganisation de l’administration centrale du ministère des Affaires étrangères et européennes. Elle regroupe l’ancienne Direction de la coopération européenne et le Service de politique étrangère et de sécurité commune.

 

Elle est principalement chargée du suivi des politiques communes, des relations avec les institutions communautaires, des relations extérieures de la Communauté et de l’Union européenne, ainsi que de la politique étrangère et de sécurité commune. Elle suit également les relations de la France avec les États situés dans sa zone géographique ; et coordonne, en liaison avec les directions concernées, l’allocation des moyens aux postes de sa zone.

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Histoire:

En 2008, Bernard Kouchner, alors ministre des Affaires étrangères et européennes, annonce une réforme d’envergure du Quai d’Orsay. Objectif : améliorer et adapter l’outil diplomatique de la France au nouvel environnement international. Un Livre blanc, rédigé par Alain Juppé et Louis Schweitzer, a même fixé des pistes de réforme visant à doter la France d’un outil administratif adapté pour la décennie à venir.

 

Au programme : une nouvelle catégorisation des ambassades, la création d’un centre de crise, d’une direction générale de la Mondialisation et des Partenariats, d’une direction de la prospective. Mais aussi le renforcement du rayonnement culturel de la France à l’étranger et des directions géographiques ; ainsi que la mise en place d’un Conseil de direction et la création d’une direction de l’Union européenne.

 

La création de cette dernière a semblé nécessaire à un moment où les partenariats bilatéraux de la France avec les États membres se diversifient en raison notamment de l’élargissement récent de l’Union européenne.

 

De plus, cette création intervient dans un contexte difficile où la construction européenne est en pleine mutation, lorsque les politiques communes doivent être mobilisées face à la crise économique et financière, et alors que les Etats membre tentent désespérément de présenter une politique européenne cohérente et unifiée. 

Mais si la modernisation du réseau diplomatique est dictée par des raisons stratégiques, elle est aussi le résultat de restrictions budgétaires. Car comme ailleurs, l’administration a été passée à la moulinette de la Révision générale des politiques publiques (RGPP). Ainsi, 700 postes ont été supprimés depuis son application. Et la création d’une direction de l’Union européenne a entraîné la fusion  de l’ancienne Direction de la coopération européenne et le Service de politique étrangère et de sécurité commune (PESC), deux entités qui avait un rôle bien distinct l’une de l’autre.  Reste donc à espérer que cette restructuration permette, en effet, la modernisation et l’amélioration de l’administration centrale du Quai d’Orsay et ne soit pas seulement une mesure servant à justifier une réduction des effectifs.

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Ses missions:

La Direction de l’Union européenne, qui fait partie de l’administration centrale du ministère des Affaires étrangères et européennes, est  placée sous la responsabilité du ministre de tutelle mais aussi du secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères et européennes et travaille en étroite relation avec le président de la République.

 

Cette direction a été créée dans un effort de faciliter la cohérence de la politique européenne. Elle a pour objectif de permettre au ministre ainsi qu’au secrétaire d’État aux Affaires européennes de remplir leur rôle d’animation de la politique européenne de la France et de conférer à cette politique les impulsions nécessaires. Elle doit également assurer la cohérence nécessaire entre l’action extérieure de la Communauté et la politique étrangère et de sécurité commune ; et renforcer la synergie entre politique européenne et partenariats bilatéraux.

 

Elle prépare et accompagne donc les contacts entre le gouvernement français et ses partenaires européens, dont les parlementaires, sur tous les sujets politiques, comme l'intégration communautaire, mais aussi la réponse européenne à la crise, ou des sujets d'avenir tels que les négociations en matière d'environnement et de climat. Elle s'occupe en outre de la relation bilatérale politique, culturelle, économique entre les 27 Etats membres, tout en assurant le suivi français de la politique étrangère de sécurité commune, sur les grandes questions du monde, y compris le Proche-Orient.

 

Elle comprend un service des relations extérieures de la Communauté et de l’Union qui appréhende, en concertation avec la direction politique, l’ensemble de l’action extérieure de l’Union. Il est également l’interlocuteur principal du service européen d’action extérieure (SEAE).

 

Elle est aussi constituée d’un service des politiques internes et des questions institutionnelles qui coordonne les réponses européennes à la crise et la mise oeuvre du traité de Lisbonne; ainsi que de trois sous-directions géographiques (Europe occidentale, nordique et balte, Europe centrale et Europe méridionale) chargées d’animer les relations bilatérales de la France avec les pays européens.

 

Leurs compétences sont aussi élargies à la coopération culturelle. Elles assurent donc  la maîtrise d’ouvrage des partenariats stratégiques qui viennent d’être conclus par la France avec les États membres d’Europe centrale qui ont adhéré à l’Union depuis 2004

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La direction de l’Union européenne, rattachée au secrétariat général du Quai d’Orsay, a été créée en mars 2009 par l’arrêté relatif à la réorganisation de l’administration centrale du ministère des Affaires étrangères et européennes. Elle regroupe l’ancienne Direction de la coopération européenne et le Service de politique étrangère et de sécurité commune.

 

Elle est principalement chargée du suivi des politiques communes, des relations avec les institutions communautaires, des relations extérieures de la Communauté et de l’Union européenne, ainsi que de la politique étrangère et de sécurité commune. Elle suit également les relations de la France avec les États situés dans sa zone géographique ; et coordonne, en liaison avec les directions concernées, l’allocation des moyens aux postes de sa zone.

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Histoire:

En 2008, Bernard Kouchner, alors ministre des Affaires étrangères et européennes, annonce une réforme d’envergure du Quai d’Orsay. Objectif : améliorer et adapter l’outil diplomatique de la France au nouvel environnement international. Un Livre blanc, rédigé par Alain Juppé et Louis Schweitzer, a même fixé des pistes de réforme visant à doter la France d’un outil administratif adapté pour la décennie à venir.

 

Au programme : une nouvelle catégorisation des ambassades, la création d’un centre de crise, d’une direction générale de la Mondialisation et des Partenariats, d’une direction de la prospective. Mais aussi le renforcement du rayonnement culturel de la France à l’étranger et des directions géographiques ; ainsi que la mise en place d’un Conseil de direction et la création d’une direction de l’Union européenne.

 

La création de cette dernière a semblé nécessaire à un moment où les partenariats bilatéraux de la France avec les États membres se diversifient en raison notamment de l’élargissement récent de l’Union européenne.

 

De plus, cette création intervient dans un contexte difficile où la construction européenne est en pleine mutation, lorsque les politiques communes doivent être mobilisées face à la crise économique et financière, et alors que les Etats membre tentent désespérément de présenter une politique européenne cohérente et unifiée. 

Mais si la modernisation du réseau diplomatique est dictée par des raisons stratégiques, elle est aussi le résultat de restrictions budgétaires. Car comme ailleurs, l’administration a été passée à la moulinette de la Révision générale des politiques publiques (RGPP). Ainsi, 700 postes ont été supprimés depuis son application. Et la création d’une direction de l’Union européenne a entraîné la fusion  de l’ancienne Direction de la coopération européenne et le Service de politique étrangère et de sécurité commune (PESC), deux entités qui avait un rôle bien distinct l’une de l’autre.  Reste donc à espérer que cette restructuration permette, en effet, la modernisation et l’amélioration de l’administration centrale du Quai d’Orsay et ne soit pas seulement une mesure servant à justifier une réduction des effectifs.

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Ses missions:

La Direction de l’Union européenne, qui fait partie de l’administration centrale du ministère des Affaires étrangères et européennes, est  placée sous la responsabilité du ministre de tutelle mais aussi du secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères et européennes et travaille en étroite relation avec le président de la République.

 

Cette direction a été créée dans un effort de faciliter la cohérence de la politique européenne. Elle a pour objectif de permettre au ministre ainsi qu’au secrétaire d’État aux Affaires européennes de remplir leur rôle d’animation de la politique européenne de la France et de conférer à cette politique les impulsions nécessaires. Elle doit également assurer la cohérence nécessaire entre l’action extérieure de la Communauté et la politique étrangère et de sécurité commune ; et renforcer la synergie entre politique européenne et partenariats bilatéraux.

 

Elle prépare et accompagne donc les contacts entre le gouvernement français et ses partenaires européens, dont les parlementaires, sur tous les sujets politiques, comme l'intégration communautaire, mais aussi la réponse européenne à la crise, ou des sujets d'avenir tels que les négociations en matière d'environnement et de climat. Elle s'occupe en outre de la relation bilatérale politique, culturelle, économique entre les 27 Etats membres, tout en assurant le suivi français de la politique étrangère de sécurité commune, sur les grandes questions du monde, y compris le Proche-Orient.

 

Elle comprend un service des relations extérieures de la Communauté et de l’Union qui appréhende, en concertation avec la direction politique, l’ensemble de l’action extérieure de l’Union. Il est également l’interlocuteur principal du service européen d’action extérieure (SEAE).

 

Elle est aussi constituée d’un service des politiques internes et des questions institutionnelles qui coordonne les réponses européennes à la crise et la mise oeuvre du traité de Lisbonne; ainsi que de trois sous-directions géographiques (Europe occidentale, nordique et balte, Europe centrale et Europe méridionale) chargées d’animer les relations bilatérales de la France avec les pays européens.

 

Leurs compétences sont aussi élargies à la coopération culturelle. Elles assurent donc  la maîtrise d’ouvrage des partenariats stratégiques qui viennent d’être conclus par la France avec les États membres d’Europe centrale qui ont adhéré à l’Union depuis 2004

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